
UN JOUR DANS L’HISTOIRE DU PSG : 4 AVRIL
Aujourd’hui, il n’y a aucun anniversaire de joueur ayant revêtu la tunique rouge et bleue à souhaiter.

PSG VS BORDEAUX (2-2,4 TAB 2)
Le 4 avril 1998, le Paris Saint-Germain affronte les Girondins de Bordeaux, au Stade de France, pour le compte de la Finale de la Coupe de la Ligue. Les deux équipes sont coude à coude pour l’Europe en championnat : les hommes de Ricardo Gomes et Joёl Bats sont 5e tandis que les Bordelais sont 6e.

Micoud fait trembler Paris
Luccin reçoit le ballon et le passe à Wiltord sur sa droite, ce dernier esquive deux défenseurs parisiens et remarque la course de Micoud vers le centre. Il lui fait un passe précis et le numéro 8 bordelais, contrôle le ballon avant de tirer du pied droit. Le ballon se dirige droit sous la barre de Vincent Fernandez et Bordeaux marque le premier but de la rencontre (30e, 0-1).
Batman permet à Paris d’égaliser et de forcer les prolongations
Suite à un nouveau ballon en profondeur, Pierre Ducrocq se retrouve face à face avec Ramé. Le gardien de but de Bordeaux. arrive en retard sur l’action, heurte le joueur parisien et commet une faute qui provoque un penalty. Raí, chargé d’exécuter la sentence, frappe fort mais Ramé anticipe et stoppe le ballon sur sa droite. Cependant, Patrice Loko a bien suivi l’action et effectue une talonnade pour Marco Simone qui marque du pied gauche, malgré les efforts désespérés de « Youl » (surnom du portier des Girondins), qui avait pourtant réalisé l’essentiel de l’arrêt (80e, 1-1).
Prolongations
Deux minutes après le début de la seconde période de la prolongation, Jimmy Algerino lance l’offensive sur le côté droit. Il réalise une combinaison de passes avec Raí, puis transmet le ballon à Patrice Loko. Ce dernier s’infiltre sur le côté droit du terrain et lève la tête pour repérer Souza Vieira de Oliveira qui arrive à grande vitesse. La passe est précise et le timing parfait, permettant au Brésilien de donner l’avantage à Paris (107e, 2-1).
À 25 mètres de la cage adverse, Bordeaux bénéficie d’un coup franc bien placé. Bien que JPP soit davantage reconnu pour sa puissance de frappe que pour sa précision sur coup franc, il décide de prendre les choses en main et de tenter sa chance. Sa frappe fait mouche (114e, 2-2).
Séance de tirs au but
Malgré son but égalisateur héroïque, Papin manque complètement son tir au but et envoie le ballon dans les nuages. En revanche, le PSG tire parfaitement ses tirs au but et mène 3-2. C’est alors au tour de Patrice Loko de prendre ses responsabilités et de tirer le penalty décisif pour remporter le trophée. L’ancien Nantais trompe Ulrich Ramé en tirant dans le coté opposé et offre ainsi la victoire aux Parisiens.