Mais qu’est ce qui s’est passé, Presko les a chambrés !
Samedi soir, il est un peu plus de 23 heures au Parc des Princes, le PSG vient de s’imposer face à Lens, se rapprochant un peu plus du 11e titre de champion. Et là, c’est le drame !
Presnel Kimpembe, bonnet vissé sur la tête et béquilles aux poignets, s’empare du micro de Michel Montana, le speaker du Parc, et se met à chanter ce chant mondialement connu, cet hymne indémodable dans toutes les bonnes colonies de vacances, le fameux « chicoté ».
Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment les pouvoirs publics ont-ils pu laisser faire cela en pleine réforme sur les retraites ? Et pourtant Presnel Kimpembe a bel et bien commis l’irréparable ! Il a chambré les lensois en souriant… Scandaleux !
Qui a le droit de faire ça ?
Chambrer signifie « se moquer » et ce n’est pas moi qui le dit, c’est le dictionnaire !
Presnel, comment as-tu pu ? Pas toi, pas comme ça, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait !
En effet, au coup de sifflet final, le vice capitaine du PSG est descendu sur la pelouse féliciter ses coéquipiers et saluer amicalement les joueurs lensois. Puis, il s’est dirigé vers le Virage Auteuil et s’est planté face aux supporters. C’est là, micro à la main, en totale improvisation, qu’il reprend, d’un coup d’un seul, un chant lensois déjà entonné à Bollaert en janvier par les nordistes, après avoir battu le PSG !
Presko arbore un large sourire, le sourire du gamin, de l’ado qui sait très bien qu’il est train de faire une blague pour amuser la galerie et qui s’en régale d’avance ! Marquinhos et les autres se marrent, surpris par l’initiative malicieuse et taquine de leur pote ! Ce moment ne dure que 2 petites minutes, aussi long qu’une prestation d’un candidat dans « the Voice », et Presnel remercie son public d’avoir écouté ses talents d’interprète pas encore si évidents !!!
Kimpembe n’est pas un joueur comme les autres, il est viscéralement attaché au PSG
Kimpembe vit une saison très compliquée. Il a manqué une coupe du monde, s’est fait éliminé de la Ligue des Champions sans la jouer avec, en prime, un tendon d’Achille rompu et une saison terminée ! Un vrai cauchemar…
Le joueur est viscéralement attaché au club, il a grandi ici, à Paris, il a toujours dû se battre pour gagner sa place dans toutes les catégories. Non, Presnel n’était pas le plus doué, mais son travail, son abnégation et son Amour inconditionnel du PSG lui ont permis de franchir les étapes faisant de lui, aujourd’hui, un pilier de l’équipe première.
Presnel est un joueur frustré, déçu, blessé et forcé tous les weekend à observer son équipe s’enfoncer parfois dans la crise sans pouvoir l’aider. Presko n’est pas un joueur comme les autres, il n’est pas une pièce rapportée, il est un joueur supporter, proche de la culture ultra, proche de ses supporters. Il aime leur contact, il connait les chants, les rites du supporterisme. Il n’hésite jamais à communier avec le public et à échanger, comme récemment à Monaco, s’il le faut.
En janvier dernier, à Lens, le PSG s’était incliné avec un effectif à peine revenu de la coupe du monde, des absents et des blessés. Le PSG de Kimpembe s’était présenté en victime, sans aucune âme, sans intensité et sans combattre. Outre le goût amer de cette triste soirée, les parisiens, en guise de punition, avaient subit les logiques scènes de liesses lensoises. Tel le Petit Poucet en coupe de France, les nordistes avaient fêté leur succès sans aucune retenue ! A n’en pas douter, Presko et les siens avaient, samedi soir, tout cela en mémoire.
Kimpembe a entendu toute la semaine que son PSG allait perdre, que les lensois allaient dévorer les parisiens et relancer la ligue 1 humiliant ainsi le club de la capitale, sans oublier le show Medina dans lequel le défenseur argentin du RC Lens promettait à Mbappé de finir à l’hôpital « si Messi me passe, je l’accroche et je lui demande de me faire un câlin. Pour Mbappé, il faudra qu’une ambulance vienne le chercher ». Alors après tout cela, oui certainement soulagé par le résultat et la satisfaction de prouver à tous que son PSG n’était pas encore mort, Presnel s’est lâché, s’est amusé et en a profité pour se moquer gentiment, comme nous l’avons déjà tous fait d’ailleurs, petit dans la cour de récréation, à l’école de foot ou entre frères et sœurs ! Et dans le sport, se moquer fait partie des apprentissages et cela s’appelle : chambrer.
Le bal des faux culs !
Dès la fin de son concert au Parc des Princes, DJ Presko, s’est précipité dans les bras de Seko Fofana et Brice Samba, s’amusant ensemble de la moquerie du parisien, comme un clin d’œil à celle des lensois au match aller, rien de plus.
Pourquoi ces mêmes joueurs lensois jouent les offusqués et les vierges effarouchées, deux minutes plus tard, en faisant semblant d’être choqués et tout cela comme par hasard devant les caméras ? Sans doute pour s’acheter une légitimité au sein de leur club, mimer un attachement à une région dont ils ne sont pas issus, en particulier Fofana, qui la veille du match clamait haut et fort son attachement à la région parisienne et au PSG, histoire de séduire au passage les dirigeants parisiens.
Mais face aux médias, les deux lensois ont préféré la jouer corporate, s’assurant une belle image pour leur retour dans le bassin minier ! Ainsi, Samba , se montrait bien volubile pour un gardien ayant été rechercher 3 fois le ballon dans ses filets et tançait la blague de Kimpembe avec qui il en rigolait un quart d’heure plus tôt : « j’ai trouvé ça petit » dit-il. Son compère et capitaine, Fofana affirmait de son côté que si les parisiens chambraient c’est qu’ils avaient eu peur « ils ont eu peur de nous, c’est notre chant, s’ils le reprennent ça veut tout dire » . Même en conférence d’après match, la farce de Presnel devenait un sujet de fond à éclaircir et l’entraineur lensois plutôt beau joueur se permettait quand même un petit tacle glissé : « j’ai trouvé aucune originalité, c’est notre chant, mais c’est de bonne guerre ».
Une affaire d’état ! Alors que, nous faire croire que tout le peuple lensois, joueurs et staff compris fêtent chaque match avec leur coach au micro pour un karaoké géant est pour le coup un beau mensonge ! Evidemment que le 1er janvier dernier, leur chant de la victoire, qui ressemble plus à un chant scout qu’autre chose, avait été entonné de façon particulièrement exaltée et expressive, ce qui est d’ailleurs logique. Mais le chambrage était bien de la partie ce soir là et c’est tant mieux. Personne au PSG et encore moins les médias ne s’en était étonné, au contraire tout le monde avait trouvé cela frais, sympa et communicatif !
Certains ont aussi voulu nous faire croire que les supporters parisiens n’avaient pas de chant et qu’ils étaient du coup obligés de reprendre ce magnifique « chicoté » qui fait plus la joie des enfants en colonies de vacances qu’il impressionne en tribunes ! Soyons sérieux, comment nos ultras parisiens pourraient, une seconde, jalouser ce chant de fin de soirée arrosée du carnaval de Dunkerque ?
Alors si être original pour l’entraineur lensois, c’est ressembler à la chorale des petits chanteurs de la paroisse Pierre Bachelet, déguisé avec un casque de mineur sur la tête comme pour mardi gras et des frites au gras de bœuf à la main, alors oui, Franky, nous nous inclinons, à Lens, vous avez bien la palme de la classe et de l’originalité !
Par contre vous n’avez rien compris, car Kimpembe, s’est juste contenté de se moquer de vous, gentiment, sans la moindre humiliation. Il s’est moqué de votre chant de kermesse, juste pour vous rendre la monnaie de votre pièce, un simple chambrage ! Une petite blague !
Chez ces gens là m’sieur, on ne plaisante pas, M’sieur !
Mais le PSG n’a pas le droit ! Le PSG, lui a le droit, que dis-je, le devoir de se faire insulter et gifler à longueur de temps et de tendre l’autre joue !
Pourquoi ? C’est évident, le budget du PSG ! Les parisiens ont dépensé des milliards, ont des stars alors que les pauvres smicards lensois n’ont que le 11e budget de ligue 1, ils ont dû rallier Paris avec la micheline et finir en calèche, ou pire, à pieds ! Ces pauvres lensois, si courageux et si braves avec leur short estampillé MC Do, le comble du populisme ! Comment un des plus gros budget d’Europe peut tolérer une telle mascarade dans ses rangs ? Où est la guillotine, qu’on pende le responsable et vite ! Les joueurs du PSG ont un droit, celui de se la fermer.
La France du football toute entière a tellement prié et espéré la chute du PSG, allant jusqu’à se persuader que le club parisien allait tout perdre et que les courageux et méritants ouvriers du Nord auraient enfin la récompense de mettre à genoux l’odieux patronat parisien. Samedi, la vengeance des frustrés, des haineux et surtout des jaloux devait avoir lieu, la mise à mort était programmé depuis des jours ! Hélas pour ces croque -morts le PSG a gagné. Et non, le PSG n’est pas mort et même raillé, insulté détesté, notre club va aller conquérir ce 11e titre!
Mais rassurez- vous, la victoire du PSG a vite été salie et minimisée ! Tout y est passé !
C’était risible mais surtout tellement bon, un délice pour nous supporters parisiens de les entendre rager, s’enrager, pester, pleurnicher bref être dégoutés de devoir accepter l’idée d’un PSG bientôt CHAMPION ! Samedi, ça a été naturellement d’abord la faute de l’arbitre, qui avait gâché le match, en expulsant Abdul Samed aux vestiaires, après avoir failli envoyer Hakimi en vacances prolongées à Aspetar. Le même Abdul Samed s’est d’ailleurs excusé après le match, l’entraineur lensois s’est réjoui qu’Hakimi ne soit pas blessé, mais non , les décérébrés des réseaux sociaux, les médias et les anti PSG considéraient quand même que les parisiens avaient été avantagés !
Et puis, nous avons aussi eu le gang des apprentis voyants, qui eux nous ont assuré qu’à 11 contre 11 ce n’aurait pas été le même match ! Et oui, et si ma tante s’appelait Robert… ça serait mon oncle !
J’ai même eu les oreilles qui ont saigné en entendant des journalistes sur les antennes d’une radio nationale se montrer outrés que le PSG puisse gagner en jouant aussi mal ! On touche le fond ! Donc, nouvelle règle : à partir de samedi, toute les équipes qui ne joueront pas assez bien, auront match perdu !
On devrait aussi interdire aux joueurs parisiens de pouvoir lever les bras et fêter leurs buts ! C’est vrai cette indécence est intolérable et déplacée. Samedi soir, joueurs et staff compris auraient dû vite rentrer aux vestiaires se flageller pour la qualité de jeu indigente fournie sur le terrain. Pourquoi ne pas, la prochaine fois, refuser carrément les 3 points, ou mieux encore, jouer sans gardien et commencer le match avec 5 buts de retard à Angers vendredi!
Le chambrage est une entité du sport
La vérité, c’est que chambrer appartient au sport et aux tribunes. Depuis tout petit, avec ses frères et sœurs, ses camarades de classe, ses amis, ses coéquipiers de sport, chambrer c’est la vie, ça fait partie de l’apprentissage. Je le répète tous les jours à mes élèves de CM1 de l’école du Parc des Princes, apprenez à argumenter, à vous moquer de vous même d’abord et des autres ensuite. Apprenez à accepter la critique, à rire de vous et à vous défendre par la parole, un bon mot vaut bien mieux qu’une insulte minable ou pire encore, de la violence. Pour cela, je chambre mes élèves chaque jour et j’accepte en retour qu’ils se moquent de moi. Voilà pourquoi cela fonctionne !
Le chambrage est nécessaire, il s’apprend et se maitrise. Il est destiné à parfois provoquer, à faire réagir mais aussi à motiver ou à aller jusqu’à la prise de conscience.
Un match se gagne sur le terrain mais aussi en tribune ! Le chambrage entre supporters est un défi, un devoir et un plaisir. Cela fait partie du jeu, du folklore. Les réactions disproportionnées et malhonnêtes qui se multiplient depuis samedi soir, sont bien la confirmation que notre pays n’aura jamais aucune culture sport , ni culture foot ! Et dans le sport, comme dans notre société, les mentalités étriquées sont reines et alimentées depuis toujours par la jalousie maladive et la malhonnêteté intellectuelle ! Rien ne changera jamais. Nous sommes entrés en résistance depuis tant d’années que ce n’est sûrement pas demain que nous abandonnerons.
A vous tous rageux et anti-parisiens, sachez que le PSG, aussi mauvais soit-il cette année, reste toujours plus fort que vous et vole vers son 11e titre de champion, devenant, au passage, le club français le plus titré. Continuez à nous détester nous adorons ça, votre haine nous renforce et nous donne de l’importance.
Nous vous embrassons tous en attendant de vous recevoir très vite au Parc des Princes, impatients que nous sommes de vous faire entendre le chambrage que nous vous avons déjà réservé.
Commentaires (1)
ICH
une réponse parfaite.