
Le react de Boy : Révolte
Ce dimanche notre PSG recevait le Stade Rennais et avouons le, cette parodie de match de notre équipe ne mérite aucun commentaire ni aucune réaction. Ce serait une perte de temps comme l’heure et demie, passée à regarder la prestation une énième fois pathétique de nos joueurs. Par contre, cette défaite nécessite une mise au point, une analyse de la situation et éventuellement une esquisse de solution afin de sortir ce club, NOTRE club de cette léthargie désormais insupportable.
Révolte ?
Le mot “réaction” ne semble pas (plus) faire partie du vocabulaire de nos joueurs lorsqu’ils s’expriment sur le terrain. Passivité, détachement, nonchalance voire même “je m’en foutisme” sont désormais le champs lexical de cette équipe qui balbutie un semblant de jeu sous l’égide d’un chef d’orchestre bégayant tant dans ses choix que quand il s’agit de réprimander ses joueurs âgés de plus de 20 ans. Porter la tunique rouge et bleue est une responsabilité, l’avoir sur le dos c’est représenter des millions de supporters parisiens, c’est réagir dans l’adversité par de la grinta et le don de soi mais surtout, c’est de ne jamais rien lâcher et de garder un état d’esprit irréprochable, par respect…et du respect, il n’y en a plus. Ces joueurs sont amorphes, spectateurs de leurs déroutes et sauvés parfois par un exploit individuel lors de certaines rencontres, mais globalement ils en deviennent détestables et suscitent un rejet de plus en plus marqué. Certains s’offusquent de voir une partie du parc des princes siffler le septuple ballon d’or argentin sous prétexte que sa carrière parle pour lui. Alors certes, Lionel Messi va marquer l’histoire du football à tout jamais mais les pages écrites sous le maillot parisien ne sont que de vulgaires gribouillis de part son attitude. Les fans de Messi et les pseudos puristes brandiront le traditionnel “mais il a toujours marché sur le terrain” pour le défendre mais ce n’est pas ce qui lui est reproché. Léo était beaucoup plus fringuant sous le maillot de l’Argentine en décembre dernier, tenue qu’il respecte certainement plus que la notre. Ce qu’il dégage lorsqu’il foule le terrain en rouge et bleu n’est pas (plus) acceptable. C’est un ressenti, une émotion et lui n’en procure aucune. Chez nos dirigeants l’immobilisme est également de rigueur, attendent ils un prochain react titré “chronique d’une catastrophe annoncée” ? Jusqu’à quand le duo clownesque Campos/Galtier peut-il rester en place ? Nous avons un conseiller du football perdu entre Vigo et Paris, qui avait pour mission de renforcer notre équipe et qui l’a, au contraire, affaiblie lors du mercato hivernal faisant preuve d’une incompétence rare et d’un laxisme proche de l’amateurisme. Quant à l’accompagnant faisant office d’entraineur, son cas aurait déjà du être scellé suite au match aller face au Bayern, indigne de notre passé européen mais surtout suite à l’élimination en coupe de France face à l’OM. Un 11e titre de champion nous tend les bras, ne les laissons pas tout gâcher.
Révolte !
L’électrochoc ne peut venir que des supporters, au stade. Hier encore, les chants incessants ont accompagné notre équipe pendant 95 minutes. Un tifo à l’entrée des joueurs, rappelant les vraies couleurs du club de la capitale, celles devant arborer notre maillot domicile quelques soient les saisons. La voix des supporters parisiens s’est faite entendre dans toute l’Europe, elle est faite d’amour, de rage de vaincre, de ferveur et de passion. Pour le bien du PSG, elle doit devenir colère. Secouons l’enceinte de la porte d’Auteuil afin de montrer notre mécontentement et notre rejet de cette équipe nous ressemblant si peu. N’en déplaise aux moralisateurs des réseaux sociaux si prompts à donner des conseils de supportérisme en twittant bien calés dans leurs canapés, brassant un vent ne créant que des courants d’air virtuels. Fiers d’être parisiens est l’un de nos nombreux slogans, il va désormais falloir agir afin de montrer ce qu’est la fierté parisienne, ce que nous exigeons pour tout joueur portant notre maillot. Eux ne sont que de passage alors que nous serons toujours là, souhaitant voir le blason de la capitale briller. Montrons que désormais nous n’accepterons plus de voir nos couleurs déshonorées, notre honneur bafoué par des acteurs à l’attitude indigne. Faisons nous entendre pour le bien du Paris Saint Germain. Comme l’a écrit Alice Parizeau : La fierté, condition sine qua none de survie d’une collectivité. Montrons aux yeux de tous, qu’ici c’est Paris !