
Le React de Boy : PSG-OL
Ce dimanche 2 avril 2023, notre Paris Saint-Germain recevait l’Olympique Lyonnais pour le compte de la 29e journée de Ligue 1. Face au 10e du championnat, l’occasion de prendre 9 points d’avance au classement était belle, mais une fois de plus, notre équipe a failli collectivement et dans certaines attitudes individuelles indignes.
Honteux, indignes, transparents…les mots manquent
Soyons clairs, nous avons fait illusion pendant 15 minutes, puis… rideaux fermés. Nous avons été dominés, parfois ballotés, et avec un peu plus de réalisme côté lyonnais, nous aurions frôlé l’humiliation. Collectivement, c’est le néant. Notre entraîneur phocéen nous a de nouveau servi sa bouillabaisse hebdomadaire, elle est de plus en plus indigeste, il est vraiment temps de changer de cuisinier. Quant aux prestations individuelles, certaines posent réellement questions. Tout au long du match d’hier, l’attitude de Lionel Messi est proprement inacceptable. Certains philosophes du football expliqueront par de longues tirades stériles que le numéro 10 argentin est trop mal entouré pour s’exprimer pleinement, mais le problème n’est pas là. Son langage corporel, ce qu’il dégage, est nauséabond, les supporters le ressentent, et les sifflets sont la sanction justifiée pour son comportement pathétique. Depuis quelques matchs, les performances de notre numéro 7, Kylian Mbappé, sont littéralement en chute libre. Ne soyons pas dans la surprotection, l’impression d’une certaine démotivation et une passivité criante sont de mise depuis plusieurs matchs, ce n’est pas ce que l’on attend de l’enfant de Bondy. Espérons que ce match ne soit pas la mise à mort définitive de notre saison, car la perte de ce titre qui nous semblait promis serait une humiliation dont nous aurions du mal à nous relever. Le laisser aux rats serait l’affront de trop.
Des bougies comme seule lumière sur le Parc et une fable pour finir…
Seule satisfaction de la soirée, l’anniversaire de la K-soce team, qui a éclairé le parc de nombreuses animations impressionnantes. Le travail est colossal, la prestation est un sans-faute. Le savoir-faire des ultras parisiens en termes d’animation n’était plus à prouver, le virage Auteuil a encore écrit hier soir une très belle page de son histoire. Depuis hier soir, le KOP of Twitter fustige le fait que cet anniversaire soit fêté, que les joueurs n’aient pas été sifflés, que ces festivités n’aient pas été annulées. Cette méconnaissance du monde ultra couplée à des jugements de valeur accusant ces supporters du virage d’être des « ennemis du club ». Les langues les plus perfides, les guignols trollesques, et autres fanfarons disposant d’un peu d’audience ont tout le loisir de s’exprimer sur les réseaux sociaux, ils s’improvisent juges et analystes d’un monde qui leur est inconnu pour la plupart. La fable qui va suivre leur est dédiée, elle s’appelle “le corbeau et le rossignol” :
Un corbeau, par ses croassements se croyait le premier chantre des bois. Enorgueilli de son prétendu mérite, il dédaignait un rossignol qui faisait retentir les échos d’alentour de ses chants harmonieux.
Un jour ce corbeau présomptueux lui tint ce langage : ‘Camarade, ton chant que tu trouves si merveilleux, surpasserait peut être celui des hôtes de ce bois, si je n’étais pas là, pour te ravir une telle gloire ; si tu en doutes choisis un juge.
Un cochon qui passait par là se proposa de départager le corbeau et le rossignol. Les deux volatiles entonnèrent alors leurs plus belles mélodies. Le cochon réfléchit et choisit le corbeau comme meilleur chanteur.
Le rossignol se mit alors a pleurer.
Le cochon voyant cela dit au rossignol : « Alors ? Vous pleurez parce que vous avez perdu ? »
Et le rossignol lui répondit alors : “Non, je pleure parce que j’ai été jugé par un porc.”