Le React de Boy : Bayern-PSG
Ce mardi 08 mars 2023, notre PSG se déplaçait en terre bavaroise afin d’y défier Munich pour ce 8e de finale retour de ligue des champions. Suite à la défaite du match aller, notre équipe se devait de réaliser un exploit pour se qualifier. Il n’en a malheureusement rien été, notre club est désormais éliminé et n’a plus que le championnat de France à jouer d’ici la fin de saison.
Les ingrédients pour créer l’exploit…en rupture de stock
Suite à notre piteux match aller lors duquel nous nous sommes inclinés 1-0, nos joueurs devaient retourner une situation compromise à l’extérieur et à Munich qui plus est. Il ne faut pas se mentir, une telle performance aurait relevé de l’exploit, la question ne se pose même pas. Demandons-nous plutôt si notre équipe ainsi que le staff ont créé toutes les conditions nécessaires pour au minimum espérer une qualification. Et le constat est clair, à aucun moment nous n’avons entrevu une quelconque lueur qui nous aurait permis de rêver. Il y a bien eu cette occasion de Vitinha sauvée in extremis sur sa ligne par Matthijs De Ligt, seul éclair au cours d’une première mi-temps à peine correcte pendant laquelle les mauvais choix, notamment en attaque, se sont succédés. Alors certes, nos joueurs ont montré un minimum de combativité dans ce premier acte mais avouons-le, c’était loin d’être suffisant. La seconde mi-temps, elle, fut catastrophique. Notre équipe, incapable de maintenir une exigence digne d’un match de haut niveau pendant l’ensemble d’un match, a littéralement coulé, balayée par une équipe du Bayern jouant à sa main et sans forcer. Une perte de balle de Verratti à l’entrée de notre surface de réparation permettait aux Bavarois d’ouvrir le score, nous ôtant tout espoir d’un quelconque exploit. Et comme un refrain bien connu au mois de mars au PSG, nos joueurs se sont écroulés et Gnabry tout juste entré en jeu alourdissait le score en notre défaveur. Le coup de sifflet sonnait le glas de notre campagne européenne sans saveur, sans match référence, sans fierté.
Quel bilan ? Quel constat ?
Le constat le plus criant est qu’à travers les saisons, cette équipe n’y arrive pas. Au niveau européen, le club plafonne, incapable de se transcender et d’être à la hauteur du standing d’un grand club soi-disant favori pour remporter la coupe aux grandes oreilles. Entre les absences récurrentes à ce moment de la saison de certains joueurs cadres, une absence de leadership sur le terrain et un Christophe Galtier indigne dans ses déclarations d’après match, le chantier est énorme. Parlons de notre entraîneur qui, dans son interview post élimination, ne trouve rien de mieux que d’incriminer El Chadaille Bitshiabu sur le premier but encaissé. Après avoir ouvertement critiqué à plusieurs reprises notre titi Warren Zaire-Emery pour son erreur face à Reims, il s’en prend de nouveau à un jeune de 17 ans qui n’aurait même pas dû jouer ce match si le recrutement avait été plus judicieux et l’effectif mieux construit. Cette attitude n’est pas digne d’un coach de soi-disant haut niveau qui devrait avoir aussi un rôle d’éducateur pour ces joueurs pas encore totalement formés. C’est tout simplement INACCEPTABLE ! On dit souvent que les rats quittent le navire, donc sans métaphore animalière de mauvais goût, il est temps Monsieur Galtier de rejoindre vos congénères en prenant un billet de TGV direction Marseille une fois la saison terminée. Il est désormais grand temps de régénérer cet effectif, de lui apporter de la fraîcheur et des joueurs avec de la personnalité car cette équipe, au delà d’un collectif inexistant, en manque cruellement. Allons désormais chercher notre 11e titre car avant d’être éventuellement maîtres en Europe un jour, soyons déjà maîtres chez nous.
