
Brève d’un Ultra : Des fumis pour Paris
« Enfin ! » ou encore « Youpi ! », voilà les réactions que j’ai pu entendre mercredi parmi les abonnés de la tribune Auteuil, après l’annonce d’un nouveau décret autorisant l’usage des engins pyrotechniques / fumigènes dans les stades pour une expérimentation sur 3 ans. Cela fait plusieurs saisons que le monde ultra se bat pour que cette pratique soit rendue légale et ne soit plus punie par un retrait de l’abonnement plus une IDS (interdiction de stade) pour les personnes concernées.
Ce jour-là est enfin arrivé, nous allons pouvoir craquer nos fumis pour faire revivre notre Parc des Princes, le faire briller de mille feux pour qu’il retrouve un peu plus de chaleur aussi bien pour les grosses affiches que les petites.
Nous pourrons aussi faire découvrir aux plus jeunes tout ce que représente un fumigène. La sensation de l’avoir en main, puis la palpitation de notre cœur avant de le craquer. Enfin, quand on le dégoupille, voir le feu en sortir et les yeux émerveillés de ceux qui se trouvent à côté.
Une liberté conditionnelle
Mais tout ceci à un prix, car d’après le texte de loi qui vient de paraître au Journal officiel, les craqueurs de fumigènes devront fournir leurs noms, prénoms et dates de naissance. Une contrainte qui est inconcevable pour un ultra. Ce qui ressemblait à une libération est en fait de la liberté conditionnelle…
Nous, ultras, n’acceptons pas les modalités de cette décision. On peut parler d’une avancée, d’un pas en avant, sur le fond. Mais sur forme, ce n’est pas de la totale liberté.
Quoi qu’il en soit, nouveau décret ou pas, nos fumis continuerons d’illuminer le Parc tant que nous serons présents dans cette enceinte.
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